Une légende plus romantique, venue d’Angleterre, nous raconte qu’au Moyen Age, la mi-février marquait le début de la saison des amours pour certains oiseaux comme la grive, la perdrix ou le merle.
Et c’est ainsi que la légende traversa les siècles, et dès lors, Saint Valentin devint le patron des amoureux, et de tous les jeunes gens et jeunes filles.
En 1595, dans « le songe d’une nuit d’été », Shakespeare fait dire à un de ses héros : « Bonjour, mes amis ! La Saint Valentin est passée. Les oiseaux de ces bois ne commencent-ils pas à s’accoupler aujourd’hui ? »
C’est aussi le 14 février, que les jeunes filles essayaient de deviner comment serait leur futur mari. Pour cela elles regardaient les oiseaux.
Un chardonneret promettait le mariage avec un homme fortuné.
Un rouge-gorge prédisait le mariage avec un homme portant l’uniforme (marin, militaire…)
Un moineau assurait un mariage heureux, mais avec un homme pauvre.
Mais, il fallait surtout que la jeune fille évite d’entrevoir le jour de la Saint Valentin, un écureuil, signe d’un mariage avec un avare, qui s’accaparerait toute sa fortune…
Auguste Angellier, au siècle dernier écrivait :
« Février vient, c’est la Saint Valentin,
Février vient, il fait rougir les saules…
…Tous les oiseaux, c’est la Saint Valentin,
Merles, geais, pics, tout le peuple mutin,
Des moineaux francs, les vives alouettes,
Se réveillant et secouant leurs plumes,
D’un fou désir et d’un vol incertain
Se sont cherchés dans les dernières brumes. »
La colombe représente l’accomplissement amoureux que l’amant offre à son amie.
Elle symbolise la grâce, la douceur, la pureté, la simplicité, la sociabilité.
C’est ainsi une des plus universelles métaphores célébrant la femme.
La colombe restera pour toujours le symbole de l’Amour romantique.
Le cygne, oiseau préféré de Vénus, déesse de l’Amour, est le plus noble. Le male reste fidèle à la même femelle toute sa vie et s’occupe même des petits. Cet oiseau, symbole de la loyauté, est considéré comme le Messager de l’Amour
Fils de Vénus, déesse de la Beauté, Cupidon est le Dieu de l’Amour. Il est représenté par un enfant ailé, bien dodu, muni d’un arc et de petites flèches dont les piqûres dans les cœurs des humains éveillent les affres de la passion.
Si ses flèches en roseau plombé avec la pointe émoussée, chassent l’amour, ses flèches en or étincelant, trempées dans un breuvage magique d’Amour, fait naître chez l’humain la passion.
Les caprices et les espiègleries de ce chérubin turbulent causaient maints tourments aux hommes et aux dieux.
Sa malice ne respectait même pas sa mère et celle-ci devaient parfois le punir, en le dépouillant de ses ailes et de son carquois.
Cupidon est cependant victime de ses propres armes.
Un jour, il tombe amoureux de Psyché, cette fort belle jeune fille, qu’on venait admirer de fort loin, mais que nul n’osait demander en mariage.
Vénus, jalouse de cette beauté, se montre alors d’une cruauté inouïe contre Psyché, (fouet, torture, épreuves impossibles…)
Mais Psyché parvient à triompher de toutes les difficultés.
A bout de ressources, Vénus exige de Psyché qu’elle se rende aux Enfers pour demander à Proserpine un flacon d’eau de jouvence.
Après bien des difficultés, elle reçoit la précieuse fiole enfermée dans une cassette qu’il lui est interdit d’ouvrir.
Mais Psyché, trop curieuse, soulève le couvercle, laissant ainsi échapper une vapeur de mort qui la plonge dans un sommeil semblable à celui de la mort.
Par la piqûre d’une de ses flèches, Cupidon réveille Psyché et obtient de Jupiter qu’il reconnaisse leur mariage.
Voilà quelques unes des légendes ...