« Il est des gens qui ont le triste privilège d'être insolents sans rien dire ; leur silence parle et il offense, leur attitude injurie, leur regard seul est une insulte ; il en est d'autres, au contraire, dont toute la personne respire la bonhomie et la cordialité, à peine les a-t-on abordés qu'on les aime, leur regard vous caresse, leur sourire est une aimable séduction ; ils n'ont pas encore dit un mot que vous accourez tout de suite au-devant d'eux par votre sympathie, vous en faites vos amis sans les connaître, et quand ils s'éloignent de vous, leur souvenir vous reste comme un parfum dans le cœur. » Alfred Auguste Pilavoine
Comparons ce matin notre mémoire comme une maison de 3 pièces … c’est peu mais parait-il c’est sa composition …
Dans la 1ère, nous avons nos souvenirs spécifiques, les événements ponctuels de notre vie de tous les jours (des souvenirs sensoriels)…
Dans la 2ème, pièce nous classons les souvenirs généraux ce qui nous arrive sans avoir besoin de l’archiver à vie…
Dans la 3ème, nous y stockons les souvenirs propres à une certaine période de notre vie… enfance, adolescence, naissance des enfants, moments intenses…
Ces souvenirs sont plus ou moins détaillés suivant l’importance que l’on veut bien leur donner…
Ces trois pièces de l’espace mémoriel autobiographique sont communicantes bien sur !!
En pratique, cela signifie : si nous cherchons un souvenir nous irons dans la bonne pièce… Lorsque nous avons mis la main dessus, d’autres font forcément leur apparition c’est magique…
Mais quand la mémoire à souvenirs s’envole la chute est dramatique j’espère n’avoir jamais à vivre la fermeture de ma maison à souvenirs !...