Sur une feuille un crayon,
dessine moi la liberté,
l'humour en toile de fond,
n'a cette fois pas gagné,
pas simple de parler,
de trouver les bons mots,
face à la cruauté,
et les fous marginaux,
la gomme voudrait venir,
pour effacer le sang,
que reviennent les sourires,
et la vie de ces gens,
mieux vaut rester debout,
et délaisser les peurs,
eux ne sont pas morts à genoux,
sous le feu des agresseurs,
car en baissant les bras,
en fermant nos paupières,
s'éloigneront nos droits,
pour quelques hommes austères,
nous qui avons la vie,
on se doit d'exprimer,
sans haine et sans cris,
le fond de nos pensées,
pour les familles qui pleurent,
envoyons notre amour,
bien plus évocateur,
que de trop longs discours,
on ne peut changer tous les esprits,
mais notre union gagnera la paix,
la liberté des coeurs remplis,
du bon bravant l'esprit mauvais.
Alexandra Julien