« La grande ambition qui doit guider ta vie, c'est de développer le meilleur de toi-même. C'est de transformer pour atteindre un état intérieur de paix, de joie, de sérénité que rien ni personne ne pourra t'enlever. C'est d'être la meilleure personne possible et d'aider les autres en apportant ta petite pierre à la construction du monde. » Frédéric Lenoir
Hier j’ai intégré le pavillon « Alzheimer » certains sont au stade 3 (déficit cognitif léger) mais d’autres plus… il y a 7 stades …
Ils ont des difficultés manifestes à trouver le bon mot, à se souvenir du nom de personnes recontrées récemment, à savoir s’ils ont mangé même 10 mn après la dernière bouchée, l’impression d’être perdu et pas à bon endroit…
Là notre aide est importante pour s’habiller, manger, se laver… la plupart souffre d’incontinences urinaires et fécales …
Il y a quelques cas de déficit cognitif très sévère (stade sévère ou avancé de la maladie d’Alzheimer)
Au cours de la phase terminale de la maladie, la personne n’est plus capable d’interagir avec son entourage, d’avoir une conversation, ni de contrôler ses gestes. Elle peut encore prononcer des mots ou des phrases.
À ce stade, la personne requiert une aide importante pour les activités quotidiennes telles que manger ou aller aux toilettes. Elle peut ne plus être capable de sourire, de se tenir assise et de lever la tête. Ses réflexes deviennent anormaux. Ses muscles se raidissent. Elle commence à avoir des troubles de la déglutition.
Le personnel soignant est très important pour apporter une aide à chaque instant…
C’est vraiment une unité où la vigilance est de mise, où chaque seconde est importante, il faut être solide moralement et physiquement …
Pour eux, la relation alimentaire est, ce qu’il y a de plus fondamental, en plus au maximum ils mangent seul pour continuer à faire des gestes quotidiens…
J’aime cette relation, cette connection qui parfois s’établit même si elle ne dure pas longtemps … après le repas une résidente m’a interpellée car son nom n’apparaissait pas au tableau, j’ai donc écrit son nom, questionné sur son prénom qu’elle a retrouvé au fond de sa mémoire et proposé un petit dessin pour illustrer, elle a choisi une fleur, j’ai dessiné … sa joie était palpable… pour moi ce n’était rien mais pour elle beaucoup… elle avait de l’importance juste parce que son nom était sur le tableau …
Voilà une petite bribe d’une journée épuisante … mais j’y retourne avec joie et allégresse …