Comme vous le savez je suis très sensible à la cause des enfants et comme vous je suis une maman et je ne voulais pas que mes Pucinettes subissent les mêmes choses que moi, alors faites tourner cette vidéo pour les enfants, nos enfants, vos enfants, leurs enfants .... et signez la pétition merci ... pour moi il est trop tard mais si je le pouvais maintenant je suis suffisament forte pour que l'affaire soit portée en justice mais bon la prescription existe et pour moi depuis 4 ans c'est trop tard ...
Ces yeux la par Affro-dite
L’abus sexuel commis sur un enfant va bien au-delà d’un traumatisme physique immédiat. C’est tout son psychisme en pleine édification qui est dévasté. L’abus sexuel exerce des ravages souterrains à long terme dont les répercussions sont innombrables sur la santé, l’affectivité et le devenir de la victime. L’abus sexuel s’accompagne d’un abus de pouvoir, d’un abus de confiance et emprisonne la petite victime dans une violence psychique inouïe : honte, culpabilité, doute, sentiment de souillure, angoisse, perte de l’estime de soi, prennent toute la place. L’enfant ne se sent plus en sécurité et redoute que ça recommence. Les fondements de sa confiance en l’adulte et au monde sont détruits.
Souvent, pour survivre dans cette situation, l’enfant se coupe de ses sensations et se dissocie. L’amnésie post-traumatique lui permet de survivre, l’abus est enfoui, refoulé durant des années, des décennies mais jamais effacé. En profondeur, les ravages ne s’arrêtent pas aux seules atteintes subies par son corps : des états dépressifs s’installent et beaucoup envisagent le suicide. L’anxiété, l’inadaptation vécues au quotidien, l’impossibilité de se défendre, de vivre pleinement ses émotions, des difficultés relationnelles majeures et, très fréquemment, plus tard, l’incapacité de connaître une relation épanouie et de construire une vie de couple.
Divers problèmes de santé surviennent qui peuvent persister tout au long de la vie d’adulte : dépression, insomnie, cauchemars, phobies, incontinence, dépendances, troubles des conduites alimentaires, mutilations, conduites auto-destructrices… Et puis, il y a celles et ceux qui semblent fonctionner normalement mais sont prisonniers de leur secret dans une cruelle solitude, se protégeant tant bien que mal derrière une image qui ne correspond pas à leur réalité : une enfance brisée.
La plupart des abus ne se révèleront que bien plus tard, après des années voire des décennies lorsque la victime devenue adulte aura, enfin, un interlocuteur de confiance et les moyens d’exprimer l’indicible. Parce que l’amnésie ou le déni sont la seule réponse de survie à l’horreur de l’abus sexuel et que ce refoulement dans l’inconscient se prolonge chez un grand nombre de victimes jusqu’à un âge avancé, conduisant au-delà du délai de prescription. Parce que le milieu, bien souvent, protège l’agresseur. Parce que la légende est encore bien ancrée et qu’il faut oublier et que la plainte n’est que vengeance… alors que nul ne s’offusque de voir déposer une plainte pour un crime financier, par exemple, même tardivement. Parce que la parole de l’enfant, quand elle est possible, est fréquemment mise en doute mais aussi parce que l’ampleur des crimes sexuels sur des enfants est telle que la société, dans son ensemble, se voile la face.
Entendre la victime et la reconnaître comme telle, désigner le criminel et le reconnaître comme tel, c’est le premier pas dans le processus de reconstruction de l’enfant victime d’abus sexuel. Il n’y a pas de guérison possible sans que la vérité ne soit dite. Quel que soit le moment où survient la dénonciation de l’abus, la vérité sera toujours synonyme de délivrance. Savoir qu’il y a une justice sans prescription est donc capital.
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Daniel BOIRAT
http://petition-antiprescription.net/signatures/index.php
Visitez le site de mon amie Véro dans mes liens elle s'implique beaucoup et c'est une lutte de chaque instant de chaque seconde qui passe ....