« L’important dans le divorce c’est qui le suit !!! »…
Comme beaucoup de femmes j’ai divorcé … après mil et une questions c’est moi qui ai entamé la procédure … j’ai tenu à maintenir des liens avec le père des filles même s’il y a eut des heurts, des mots, notre relation de divorcés avait évolué vers le respect de la vie de l’autre… ces derniers mois il m’a fait quelques entourloupes j’ai donc décidé de couper les ponts, je le laisse voir ses filles enfin surtout la petite car la grande n’a pas envie de le voir (et je n’ai pas ou plus autorité pour l’obliger à le faire) … et quand je lis que les pères sont de grands lésés du divorce je m’interroge et je me dis que certains le cherchent !!!
Une récente publication de l’Ined se penche sur la rupture du lien père-enfant après une séparation. Un constat alarmant qui montre que plus la séparation (des parents) a lieu tôt, moins l’enfant fréquentera son père par la suite.
Les pères seraient-ils les grands oubliés de la justice lors du divorce ? Après les protestations de plusieurs pères dans la région de Nantes, réclamant la garde de leurs enfants, un rapport de l’Institut national d’études démographiques (Ined), fait le point sur le lien père-enfant après une séparation.
On constate ainsi de grandes différences entre les mères et les pères. Dans la plupart des cas de séparation, c’est la mère qui déclare vivre avec les enfants jusqu’à leur majorité. Seuls 5% des enfants de 18 à 34 ans ne la voient jamais. En revanche, la résidence principale de l’enfant est plus rare chez le père. Cela mène dans de nombreux cas à une rupture du lien au fil du temps : 1 enfant sur 10 grandira sans voir son père. Un chiffre qui atteint 19% lorsque l’enfant a entre 18 et 21 ans, et 32% lorsqu’il a entre 30 et 34 ans.
Si l’Ined rappelle dans son rapport que la loi du 4 mars 2002 « pose comme principe l’exercice commun de l’autorité parentale entre père et mère en cas de séparation » il s’interroge aussi sur les facteurs qui amènent le lien à s’étioler. L’un d’eux est la situation du père, qui évolue après la séparation d’avec la mère. 24% des enfants ne voient jamais leur père si celui-ci s’est remis en couple et a eu un nouvel enfant, contre 14% chez ceux dont le père vit seul.
La proportion d’enfants qui ne rencontrent plus leur père est également plus élevée lorsque la séparation est à l’initiative de l’un des deux parents. Lorsque le divorce est une décision conjointe, il apparaît que le lien père-enfant est plus présent.
Enfin, la situation professionnelle du père joue aussi un rôle : les enfants voient moins leur père après une séparation lorsque celui-ci est peu diplômé, au chômage ou en emploi précaire.
La forte médiatisation du désespoir de certains pères divorcés questionne sur l’obtention systématique du droit de garde par les mères. Mais le rapport de l’Ined se veut optimiste : les liens père-enfant se sont améliorés au fil du temps. Alors qu’en 1994, 24% des enfants mineurs vivant avec leur mère ne voyaient jamais leur père, en 2005, ce chiffre est tombé à 13%.
Je pense qu’il y a une question de bon sens et surtout tout dépend de la situation d’avant, et pendant le divorce les enfants ne doivent surtout pas subir les griefs, les reproches que l’on fait à l’autre …
N'oubliez Donatien si vous en connaissez : "A la Saint Donatien le soleil chasse les nuages du matin...."