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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 06:06

 

 

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« Je ne suis pas ce qui m'arrive... Je suis ce que je choisis de devenir... » Carl Jung

 

 

Cette nuit je ne dors pas et je feuillette mes derniers mags de nanas achetés durant la semaine et j’arrive sur un article « Minceur et Emotions »…

Face à ces kilos qui résistent, la recherche du ou des « coupables » se complexifie pour entrer à présent dans le monde des émotions.

De façon intuitive, il est facile de se rendre compte à quel point un chagrin d’amour peut faire tomber dans la boîte de chocolat ou couper toute envie de manger. Calmer le stress en grignotant n’est pas l’apanage des personnes obèses. Tout est question de dosage, de fréquence et d’idées négatives associées.

Sommes-nous tous égaux face à ces émotions qui poussent à manger ? Voilà la question. « La personne qui se réfugie dans la nourriture lorsqu’elle est envahie d’émotions a introjecté un avis négatif sur elle. Et si nous partions du début.

L’expression des émotions peut être dépendante de la relation d’attachement avec la mère ou de son substitut et de toutes ces histoires d’enfance qui ont mal commencé (ruptures, traumatismes, abandon, maltraitance).

Manger, se remplir, peut alors devenir une façon univoque de conserver un équilibre mis à mal, qui s’inscrit de façon inconsciente.

Au fil du temps, des régimes et des échecs des tentatives d’amaigrissement, il devient souvent difficile de sortir de ces boucles comportementales qui s’auto-entretiennent.

Manger au lieu de ressentir la colère, la fatigue, l’ennui. Manger par peur d’être triste ou trop joyeux, peur d’être débordé(e) par ces émotions non reconnues et traitées toujours de la même façon. Manger au lieu de dire non, de se mettre en colère ou en risque de désamour. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a ce regard qui juge et qui exclut.

Honte de se sentir non conforme, coupable de ne pas maigrir. Ces deux émotions si fortes sont au premier plan. Elles empêchent de ressentir des émotions plus simples et d’en avoir les informations. Honte face au regard qui juge, au risque d’être aveugle à la bienveillance qui peut exister aussi.

La culpabilité de ne pas réussir à maigrir qui alimente les échecs et les renoncements.

Culpabilité renforcée par ces questionnements incessants sur les chiffres de l’obésité qui augmentent, par ces mots si forts martelés dans un environnement qui lutte contre l’obésité sans y parvenir.

Et si on décrétait un moratoire dans la recherche des coupables pour faire baisser le niveau de la peur et de la souffrance à ne pas être de poids standard ?

 

 

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commentaires

M
<br /> J'ose même pas tedire comme j'illustre bien ton article <br /> <br /> <br /> après la mort de Berlingot ....<br /> <br /> <br /> Bisous ma Danette<br />
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