« Ceux qui parlent peu sont les êtres qui souffrent le plus, ils respirent la douleur qui passe sur l'eau de leurs matins, pour vivre encore néanmoins, ils aiment à pas lents mais jamais ils ne renoncent car leurs mots invisibles sont plus beaux qu'une simple déclaration ... » Carole Riquet
Comme je l’ai déjà écrit tous les jours je rencontre la souffrance, la détresse mais aussi la joie, les matins qui chantent et enchantent puis ceux qui déchantent …
Et moi je virevolte de l’un à l’autre d’humeur égale en laissant mes soucis, mes questionnements, mes errances devant leur porte…
Ne jamais se laisser aller aux confidences c’est aussi cela le métier savoir écouter, ne pas juger, ne pas faire un transfert de nos vies personnelles avec le vécu de nos usagers … pas toujours facile surtout quand la coupe déborde … croiser la bonne personne, le bon dosage comme il se doit !!
Quand j'écoute ma Puce me raconter au fil de ses jours de stage à l'unité Alzheimer je me rends compte qu'elle a bien compris la difficulté de communication lors de pathologie lourde...
Alors communiquons un maximum tant qu'il en est encore temps...