«La compassion pour moi-même est le plus puissant des remèdes.» Theodore Isaac Rubin
La souffrance est un problème très générique, universel. La question est de savoir dans quelle mesure on peut se mettre en relation avec la souffrance des autres, sans se mettre soi-même en situation de détresse, ce qui me conduit à examiner la distinction entre empathie et compassion avec passion...
Elle marque des rapports différents à autrui et à soi-même. Alors que l’empathie fonctionne comme un simple miroir des émotions de l’autre, la compassion implique un sentiment de bienveillance, avec la volonté d’aider la personne qui souffre ou à besoin de nous…
L’empathie initiale est nécessaire pour être touché. Mais ensuite il faut de la compassion pour se protéger des émotions négatives générées par l’empathie. Ce passage de l’empathie à la compassion est utile pour que les gens perçoivent eux-mêmes la différence et soient capables de distinguer un état empathique d’un état compationnel.
Il peut donc y avoir des changements de perception dans la vraie vie, et pas seulement dans le cadre professionnel. C’est un remède à tout et très facile à pratiquer encore faut il le vouloir et le mettre en pratique … certaines personnes n’en connaissent pas la signification et c’est bien dommage … Plus de bienveillance cela n’affecte ni la sensibilité, ni la nature émotionnelle mais quelle joie de soigner avec juste un regard, un sourire, une attention …
Belle journée à vous qui passez par là malgré la tempête ... des pointes de vent à 110 km/h en franche comté ...